Barge à décombres II
Wasserstunde, der Schuttkahn
fährt uns zu Abend, wir haben,
wie er, keine Eile, ein totes
Warum steht am Heck.
.....
Geleichtert. Die Lunge, die Qualle
grüßt eine Glocke, ein brauner
Seelenfortsatz erreicht
den helligkeitswunden Hauch.
Paris, am 18. Oktober 1957
Heure d’eau, la barge à décombres
nous conduit le soir, comme elle,
pressés, nous ne le sommes pas, un pourquoi
mort se dresse à la poupe.
.....
Allégé. Le poumon, la méduse
salue une cloche, un appendice d’âme
brun, atteint
le souffle écorché de clarté.
(deuxième version d’un poème publié dans Grille de parole, traduction de Bertrand Badiou)